- navigateur par défaut -- sur une corde un peu raide - (Des attentats, des fuites, des échecs, des guerres, des famines, des attentes, des divorces, des deuils, des meurtres, des vols, des coups durs, des exils, des viols, des maladies, des vieillesses, des tortures, des solitudes, des manipulations, des peurs, des souffrances sans fin.)
Un cœur nuageux au bout d'une rue En pays de Brabant
Bruxelles - navigateur par défaut - Au pays des traumatisés, ceux en thérapie sont rois. D'épaves en ruines qui fleurissent d'espoirs Après larmes fissurées et clés, cris engloutis Quand les fenêtres sont appelées et Qu'elles s'ouvrent - sur une corde un peu raide - Vignes sur pierres lisses, chansons douces à souffle, Un ciel bleu comme un virage (RéussI), Donne un visage à une rage Sans non qui tait son nom. Quel est le nom de cœur qui bat d'oubli? Oublié, c'est non. La rage est partie sur d'autres chemins, avec son non (NON). Il reste des battements sans haine Et des inspirations au, pardon, à respirer ici. L'automne arrive, la vigne sera bientôt rouge.
“Les blues sont presque toujours des chansons tristes, chansons qui parlent du chômage, de la misère, de la faim, de l’éloignement du foyer, du désir de prendre le train sans posséder de billet, ou de la solitude où laisse le départ de la personne aimée. Leur musique dit:
Quand vous me voyez rire,
C’est que je ris pour ne pas pleurer.
Mais il y a souvent dans le blues un élément humoristique:
Je vais aller sur la voie ferrée
Et poser ma tête sur le rail,
Je vais aller sur la voie ferrée
Et poser ma tête sur le rail
Mais si je vois le train arriver,
Je vais la retirer en vitesse.
Dans le blues, derrière la tristesse, il y a presque toujours le rire et la force.”
(Une introduction au Jazz – Langston Hughes)