La balle est dans ton camp.
Source, une larme coule sur le verre.
- La tienne?
Verre, la source coule sur l'arme.
- Le tien?
Arme, le verre coule sur la source.
- La notre?
Verre coulé, la source en est morte.
Source larmoyante, l'arme s'écoule à perte de vues.
Oiseau papillonne, donne aux fleurs une visite
virevoltante de lueurs par ce temps sec.
A ne plus vouloir dire un mot
sur ces poches vides et ces performances
d'existences qui veulent vivre, même pauvres.
Mendicité au regard fixe, essaie encore
de sourire quand tu chantes pour rien.
Plus riche que les parachutes dorés,
quand tu siffles en lisant ta cueillette, pour toi.
(Et le tram.)
Le gouvernement tombe. Qu'il tombe, ça fait trop
longtemps qu'il restait accroché à sa branche.
Change, oiseau, change de branche pour sentir
la force de tes ailes.
(Ne parlons plus de politique.)
Chante, oiseau, chante pour toi.
La balle est dans ton camp.
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